Sarkozy veut supprimer l’histoire-géo en terminale S. On le comprend. C’est vrai quoi! Depuis que l’éducation nationale est devenue un centre de formation à l’industrie et au commerce, pourquoi maintenir des disciplines qui ne servent à rien comme l’histoire-géo, la philosophie, la musique, l’éducation physique, les arts plastiques, voire la littérature? Un comptable a-t-il besoin de ça pour faire des comptes? Un technicien ou un ingénieur doit-il s’embarasser l’esprit de ces choses superflues et risquer de n’être plus compétitif dans son domaine pointu? Dès le second cycle, on lui a préparé sa case toute chaude où il passera sa vie au coeur de l’industrie en attendant sa retraite. Et puis, en ce qui concerne l’histoire-géo, c’est notre président omniprésent himself qui se charge de la faire, photos (montées) à l’appui, puisque l’histoire, c’est désormais de l’image (« faut rigoler, faut rigoler pour empêcher le ciel de tomber » disait notre inénarrable et regretté philosophe chanteur en citant ses ancêtres les Gaulois):








Dorrrr, j’adorrrre