Pourtant, que sa voix était belle. Comment peut-on s’imaginer en voyant un vol d’hirondelles, que Jean Ferrat vient de nous quitter?
Chacun de nous pourrait lui chanter ces paroles d’Aragon:
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines.
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon.
Une voix s’est éteinte qu’on croyait immortelle
Sombre et profonde comme l’Ardèche qu’il enchantait, sonore comme un gourd noir, claire comme l’eau claire. La nature faite homme par le corps, par l’esprit, par la voix, par ses choix. Plus qu’un chanteur, un aède, un barde qui nous disait la poésie brutale, subtile, cruelle, vivante du monde.
Nous serons vingt et cent, nous serons des milliers et bien plus certainement orphelins de sa voix.
Nous continuerons longtemps à chanter ses chansons que voici: