L’ALBAUME!!!

Chers amis et lecteurs, voici un cadeau! Il s’agit des deux premières chansons écrites par Patrick Lanjean et moi-même qui constitueront notre premier album. Album de chansons dont le thème central est la condition féminine à travers le monde. Un albaume au coeur. Attention, ceci n’est encore qu’une maquette, mais déjà bien avancée. Nous cherchons encore des bienfaiteurs pour nous aider à le produire et le diffuser. La première chanson, Pas un oiseau, est dédiée à Atefeh Rajabi, jeune iranienne de 16 ans pendue haut et court par les mollahs en haut d’une grue (une grue de chantier, pas un oiseau) pour avoir embrassé un garçon dans un parc. La seconde raconte l’histoire d’Eléonore, jeune femme du Nord, amoureuse d’un immigrant sans papiers refoulé à la frontière.

Voix : Magaly Carlhant

Piano : Sébastien Rodallec

Prise de son : Kenan Trevien

Bonne écoute, et n’hésitez pas à faire part de vos impressions sur ce blog.

Les deux premières (maquette)
image Nelson Foix

Cliquez sur les titres pour écouter les chansons

Pas un oiseau

Pas un oiseau

Paroles Alain Foix, Musique Patrick Lanjean

Une grue s’élève, pas un oiseau

Au voile léger du levant

Les hommes s’éveillent en rêvant

C’est une potence, pas un oiseau

O Atefeh de Teheran

O Salammbô de tous les temps

Refrain

Tu danses, tu danses encor au gré du vent

Du ballet blanc des innocents

O Atefeh de Téhéran

Tu danses, tu danses encor au gré du vent

Au voile léger du levant

O Atefeh de Téhéran

Une grue s’élève, pas un oiseau

Au bout du bec c’est une enfant

Pendue pour aimer tendrement

C’est une potence, pas un oiseau

O Atefeh de Téhéran

Qui n’avait pas encore seize ans

Refrain

Une grue s’élève, pas un oiseau

Tes juges ont fouetté ton amant

Violé ton corps adolescent

C’est une potence, pas un oiseau

O Atefeh de Téhéran

Ainsi va la vie en Iran

Refrain

Atefeh Rajabi, 16 ans, pendue haut et court à une grue à Téhéran

Eleonore

Eléonore

Paroles d’Alain Foix, musique de Patrick Lanjean

Elle, Eléonore, et lui échappé du Bosphore

Elle, Eléonore, et lui sans papiers sans passeport

Ali avait fui son pays

Et elle attendait son ami

Rêvant de lui au fond du lit

Mais lui dans les bras d’infamie

Elle, Eléonore, et lui échappé du Bosphore

Elle, Eléonore, l’aimait, d’un amour si fort

Ali avait eu la folie

D’aimer un amour à Paris

Car il ne faut pas être épris

Sans papier ou sans sauf-conduit

Elle, Eléonore, et lui échappé du Bosphore

Elle, Eléonore, l’aimait et espérait encor

Ali, aux frontières fut pris

Frappé manu militari

Car les lois de notre pays

Ne sont pas celles de la vie

Elle, Eléonore, et lui échappé du Bosphore

Elle, Eléonore, l’aimait d’un amour si fort

L’amour sans passeport a péri

Battu comme le pain qu’on pétrit

Longtemps elle attendit l’ami

Mourant dans une soute à Orly

Elle, Eléonore, et lui, échappé du Bosphore (repet ad lib)

Ne pas être épris sans papier

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